Date de mise en œuvre : Mars 2019-
Pertinence du projet
Les infections nosocomiales sont connues dans le monde entier et touchent aussi bien les pays développés que les pays pauvres en ressources. A l’HGR Budjala, les rapports de trois dernières années ont montré que le taux d’infection du site opératoire était de 2,4 % en 2015, 1% en 2016 et 1 % en 2017. En 2013, un événement inhabituel marqué par le décès de cinq opérés dans leur dixième jour en post opératoire de tétanos a été signalé. Plusieurs cas d’abcès iatrogènes référés de Centres de santé (CS) sont signalés à l’HGR. Parmi les raisons, nous citons le manque de formation du personnel en hygiène hospitalière, le manque de système de surveillance des infections hospitalières, l’insuffisance et/ou l’absence de matériels appropriés dédiés à l’hygiène (poubelles en plastique, lave-mains, chariots, incinérateurs, trou à placenta, solution hydro alcoolique, matériels de protection individuelle…), l’absence de clôture, le manque de tondeuse, l’insuffisance de hangar.
Plus spécifiquement, HGR Budjala étant situé à l’intérieur du pays, au cœur de la forêt équatorial, les bêtes en divagations pénètrent dans l’enceinte de l’hôpital laissant derrière eux des excréments, des urines, etc.
Il découle de la situation décrite ci-dessus que le manque de clôture est à la base des entrées non contrôlées des visiteurs et des bêtes, des évasions de malades, de l’utilisation abusive des installations sanitaires, du vol. Ceci entraine l’insécurité de malades, le risque élevé de la transmission des infections nosocomiales ainsi que la gestion difficile des installations sanitaires et de l’environnement. C’est pourquoi la construction d’une clôture résoudrait tant soit peu les problèmes évoqués.