MICRO PROJET QUALITE ROUND 2

Titre du projet : Projet d’amélioration du plateau technique du service de laboratoire

Brève description :
Sur base des leçons apprises lors de la présentation du dit projet au cours du round 1, un recadrage du projet avait été réalisé. Les indicateurs ont été revisités. L’équipe avait intégré des indicateurs de processus et de qualité des soins au dit projet (exemple : Nombre de nouveaux examens réalisés).

Titre du projet : Microprojet de renforcement en médicaments essentiels et génériques du CME de Barumbu

Brève description :
Le Centre Mère et Enfant de Barumbu a été créé en 1973 pour désengorger l’hôpital provincial de Kinshasa en 1989, il a été institué en Hôpital général de référence pour la ZS de Barumbu. À ce jour, son capital médicament est effrité. La pharmacie interne ne fonctionne pas correctement afin de mettre à la disposition des patients les médicaments de qualité au moment opportun. D’où la soumission du dit projet.

Titre du projet : Projet de réhabilitation du service de néonatologie

Brève description :
L’hôpital avait présenté une fois de plus le même projet du premier round après améliorations. L’action de réhabilitation était intégrée dans un contexte plus large d’amélioration de la qualité des soins. Les actions sur le renouvellement de matériels et un plan de sécurité du bâtiment ont été ajoutés.

Titre du projet : Réhabilitation du service de néonatologie au sein de l’hôpital pédiatrique de Kalembelembe

Brève description :
Le Centre de Médecine Mixte et d’Anémie SS (CMMASS) est une institution spécialisée dans la prise en charge de la Drépanocytose (anémie SS). Il est sous tutelle du ministère de recherche scientifique(IRSS) et bénéficie également de l’encadrement technique du ministère de la Santé à travers la ZS de Kalamu II. À ce jour, le centre offre un paquet complémentaire d’activités en faveur des communautés de la Zs de Kalamu et environnant.De ce fait,il fait office d’Hôpital général de référence de la Zs de Kalamu II. Le CMMASS reçoit mensuellement entre 250 et 300 drépanocytaires provenant de toutes les communes de la Ville-Province de Kinshasa, des autres provinces ainsi que des pays voisins (Angola, Congo-Brazza …) ; et il réalise autour de 400 transfusions (+ échange transfusionnel). Au regard de ce volume d’activités, il est confronté à un problème d’élimination des DBM. Ceci constitue une source potentielle d’infection tant pour le personnel soignant et les malades voire les communautés environnantes. À titre d’illustration, en 2012, des cas de surinfection des plaies postopératoires par le Klebsiella et des cas de résistance aux antibiotiques usuels liés aux Salmonella étaient notés. En 2016, nous avons noté une invasion de punaises, de cafards et des rats dans différentes chambres d’hospitalisation suite à la mauvaise gestion des déchets au sein de l’hôpital. D’où ce projet dont le but principal est de réduire le risque infectieux auquel les patients sont soumis à travers la redynamisation du comité d’hygiène et la gestion adéquate des déchets bio médicaux au sein de l’hôpital. Les actions retenues étaient : la redynamisation du comité d’hygiène, le renforcement des capacités des prestataires dans le domaine d’hygiène hospitalière (gestion des déchets biomédicaux) et la dotation du centre en matériels et équipements pour la gestion des DBM.

Titre du projet : Projet de réhabilitation du pavillon de pédiatrie de l’hôpital général de référence de Bominenge.

Brève description :
L’Hôpital Général de Référence de Bominenge a été créé en 2005 après le découpage de la Zone de santé de Karawa (en 2004). Il dépend actuellement de la ZS de Bominenge. Il compte 5 services de base à savoir, la chirurgie, la gynécologie obstétrique, la pédiatrie et la médecine interne plus un laboratoire et une pharmacie. Avec 50 lits montés, dont 9 en pédiatrie. Il reçoit en moyenne 1200 patients par an, dont 406 enfants en pédiatrie. Les pathologies principales rencontrées sont : paludisme grave, Infection respiratoire aigüe, méningite, etc. Ne disposant pas des pavillons adéquats, l’hôpital s’est servi d’une ancienne cuisine pour abriter le service de Pédiatrie. L’exigüité de ce local ne garantit pas des conditions de séjour adéquat des enfants malades. En cas de manque de place, les enfants malades séjournent parfois avec les adultes. Ceci accroît les risques de les voir contracter des infections nosocomiales. Par ailleurs, l’état de délabrement très avancé de ce pavillon de fortune met la vie des maladies hospitalisées en danger suite au risqué accrue d’accidents. C’est ainsi que la direction de l’hôpital avait initié ce projet. L’objectif poursuivi est celui de garantir aux enfants malades une prise en charge adéquate à travers l’amélioration des conditions de leurs conditions de séjour et de leurs cadres de travail. Les actions majeures retenues pour la réalisation de ce projet : la réhabilitation des locaux qui servent de salles d’hospitalisation pour les enfants malades et la réorganisation du service à travers la mise en place des protocoles thérapeutiques

Titre du projet : Projet d’amélioration des conditions de séjour des patients à l’hôpital général de référence Roi Baudouin 1er de Masina

Brève description :
Ce projet est identique au projet soumis au cours du round 1. Néanmoins, l’équipe avait intégré une activité relative au plan de réparation et de renouvellement progressif des matelas en vue de répondre aux exigences de la durabilité du projet. Par ailleurs les indicateurs sur la qualité des soins étaient également intégrés dans le projet.

Titre du projet : Réhabilitation de la toiture du bloc opératoire de l’hôpital Saint-Joseph

Brève description :
HSJ est un Hôpital Général de Référence de second échelon créée en 1987.Il appartient au réseau BDOM Kinshasa. L’hôpital organise 4 services classiques de base appuyés par les services d’imagerie médicale et le laboratoire. Il offre également quelques soins
spécialisés suivant une approche communautaire intégrant l’ensemble des structures du réseau catholique de la ville en matière : d’Ophtalmologie ; d’O.R.L, de Stomatologie…. HSJ a une capacité de 300 lits, dont 278 montées.. L’hôpital éprouve des difficultés de renouvellement et entretiens de matériels et équipements, voire des bâtiments. À titre d’illustration, sur les 5 salles d’opération que compte l’hôpital,4 disposent d’une toiture en état de délabrement avancé qui constitue un risque de contamination pour les patients, car elles suintent. C’est l’un des facteurs qui est à la base de l’augmentation du taux d’infection post opératoire (de 9% entre 2006 et 2015, à 15% à ce jour. En vue d’améliorer la qualité des soins et de réduire le risque infectieux à la base des infections post opératoire, la direction de l’hôpital a estimé que la réhabilitation de la toiture du bloc opératoire était nécessaire.

Titre du projet : Aménagement d’une salle d’archives pour l’archivage des dossiers des patients à l’hôpital militaire central de Camp Kokolo

Brève description :
L’équipe de l’Hôpital militaire de Camp Kokolo avait reconduit le projet du round 1 au cours de ce round. Le PowerPoint de présentation du projet était synthétisé en vue d’une bonne présentation en plénière. À tire de rappel, le projet visait à l’amélioration de la gestion des dossiers patients à l’aide d’un archivage de qualité…Le but poursuivi par ce projet était de mettre en place un système de gestion d’archives efficace qui intègre le circuit de circulation des documents, le classement, la conservation et l’élimination des dossiers et documents administratifs en lien avec les soins des patients. Cette mise en place passera par la définition d’une politique de gestion des archives au sein de l’institution et le renforcement des compétences de prestataires plus la réhabilitation des locaux et la mise à disposition des matériels et équipements pour la gestion des archives.

Titre du projet : Projet d’agrandissement de la morgue

Brève description :
L’hôpital de Monkole enregistre près de 6% de décès des patients admis en hospitalisation. En 2017, l’hôpital avait enregistré 336 décès pour près de 5600 patients hospitalisés. La morgue de l’hôpital qui fait à la fois office de salle de travail et de chambre froide a une capacité de 8 corps. Débordé, le service de la morgue ne se limite qu’aux cas de décès survenu à l’hôpital. En plus, les corps embaumés et ceux non embaumés sont gardés dans la même pièce qui fait office de chambre froide faute de local supplémentaire. Il y a nécessité d’assurer l’agrandissement des locaux pour assurer une gestion adéquate des corps des patients décédés. L’action projetée permettra d’augmenter la capacité d’accueil de la morgue de 8 à 15 corps et d’améliorer le cadre de travail pour l’embaumement et la mise à bière des corps conservés dans la morgue.

Titre du projet : Promotion de la lutte contre les infections nosocomiales à la Clinique Ngaliema

Brève description :
Ce projet rentre dans le cadre du processus d’amélioration de la qualité des soins à l’accréditation et la certification des services. Le but poursuivi à travers cette initiative est celui de réduire le risque infectieux au sein de l’hôpital pour la protection des patients et du personnel. De ce fait, l’analyse du risque infectieux encouru par les patients et les malades avaient révélé entre autres des prescriptions abusives des antibiotiques et la faible capacité du laboratoire de microbiologie à assurer une surveillance adéquate des infections associées aux soins en vue de faciliter la prise des décisions au sein du comité de lutte contre les infections nosocomiales et du comité d’hygiène à la clinique Ngaliema. D’où la rédaction de ce projet. Le but poursuivi est celui d’améliorer la qualité des soins offerts aux malades à travers une gestion rationnelle des infections nosocomiales. Concrètement, il s’agira d’assurer une identification optimale des situations à risque d’infections et de procéder à l’identification des bactéries ainsi que leurs sensibilités aux antibiotiques au laboratoire. Par conséquent, la mise en place d’un processus d’identification des situations à risque, la dotation du laboratoire en matériels (ex. kit de prélèvement des échantillons), équipements (ex. autoclave) et intrants (ex. disques d’antibiogramme) pour la réalisation de ces activités s’avérait nécessaire.